Petit historique de L'Électron libre
Par Jacinthe Pilette
Le journal étudiant de physique est passé par de nombreuses itérations avant d’atteindre sa forme actuelle. Son origine remonte à une époque très lointaine, quelques temps après la disparition des dinosaures et l’accréditation officielle de l’association des étudiants et étudiantes en physique de l’Université de Montréal (PHYSUM). En effet, sa création remonterait à 1986, incluant une incertitude de plus ou moins 1 an ; un.e bon.ne physicien.ne cite toujours ses incertitudes !
À l’époque, le journal est créé sous le nom « Le Delta Kronecker ». Durant les années qui suivent, le journal passe par plusieurs crises existentielles et est rebaptisé au moins deux fois. Vers 1989-1990, le journal est renommé « L’Approxime », s’agissait-il d’un affront direct aux étudiant.es en mathématiques et physique? Puis, en 1991, les astrohpysicien.es réalisent un coup d’état qui résulte en l’adoption du jeu de mot « L’Écho Riolis ». S’en suit alors un trou spatio-temporel durant lequel le journal adopte finalement le nom « Le Gros Photon » qui est conservé durant plusieurs années.
C’est finalement L’Électron libre qui remporte la partie en 2010. Initialement, le titre est choisi pour faire référence au journal étudiant de l’Université de Montréal « Quartier libre ». L’électron devait représenter l’élément rassembleur entre toutes les disciplines de la physique.
À travers les années, de nombreuses sommités du monde de la physique ont été publiées dans le journal étudiant. Dans les archives, on peut en effet retrouver une entrevue avec Hubert Reeves, un texte d’opinion de Marie Curie et les revues du sommelier mondial Yann Bertrand (à vous de fouiller pour trouver les intrus.es !) Pour les nostalgiques de ce monde, de vieilles éditions du journal sont disponibles dans la suite de la section Archives ci-dessous.
En 2020, le journal est relancé en version web pour plus de versatilité et de flexibilité. Grâce aux contributions des ses étudiant.es à la fois créatifs/créatives et talentueux/talentueuses, le journal renaît de ses cendres pour cette nouvelle ère numérique!
